Arrivée d'Ilane

Au début, elle proposa ses services au gérant, Mer Kopf, qui avait des difficultés financières pour maintenir ce bâtiment loin de ses prédateurs. Elle en devint très vite l’associé de cet homme, qui voyait en elle, une jeune fille naïve en qu’il pouvait à tout moment escroquer. Elle pensait de même pour lui. Petit à petit, elle restaura le Casino pour lui donner d’autre valeur et une architecture plus ancienne, afin d’attirer les riches conservateurs, mais aussi les riches innovateur, en utilisant des méthodes toutes à fait nouvelles, elle instaura des jeux ancien auquel se vouer les rois du XVIIème siècle et elle mis en place des nouveaux jeux spécialement créé pour eux. Elle voyait alors de plus en plus de « bô » monde, disait elle, se joindre en ce lieu pour gouter au plaisir du jeu. Ilane, voyant son demi-casino grandir dans sa popularité, accueillait les mafieux de tout horizon. Le « Monténégro » faisait parler de lui dans plusieurs cités, mais nous parlions de lui, dans les sous sols, comme les bâtiments de la fraude. En effet, à chaque recette, une partie de l’argent disparaissait sans aucune explication. Ilane accusa à tord son associé, et ce problème vint très loin, et mena à la perte de Mer Kopf, qui venait juste de comprendre, que la jeune fille, se servait de ce bâtiment pour commercer avec des trafiquants de toute sorte. L’associé étant éliminé, d’où la mort fut divulgué comme étant un accident de la route, Ilane pouvait maintenant s’occuper de ses affaires sans devoir rendre des comptes à quelqu’un. Donc depuis un an, la jeune maitresse du casino, voyait passer son trafic d’argent et d’alcool qui lui remplissait les poches, si j’ose dire.

Ce soir là, come tous les soirs, Ilane quitta son manoir, nouvellement construit, sur les bases de celui du doyen. Elle monta dans la voiture, c’est toujours monsieur Anderson, qui venait la chercher à 19h00. Ils passèrent dans le périphérique et arrivait, si la route était dégagée, à 19h17. Il fallait donc 17 min, pour faire le trajet de chez la jeune demoiselle, jusqu’au casino.
Mer Anderson, lui ouvrit toujours la porte gauche pour qu’elle puisse descendre du coté du casino. Elle s’approcha de la porte principale et les deux hommes qui gardait l’entré lui ouvrit tout en la saluant. Ces deux hommes, tout vêtu de noir, deux gorilles de 2 mètres, qui ne laissait entrer que du « bô » monde. Ilane continua son chemin. Elle jeta un coup d’œil à droite, là où il y avait les tables de jeu, les gens en euphorie parce qu’ils venaient de gagner trois fois rien et à gauche, les machines à sous, qui laisser l’espoir aux joueurs de gagner le gros lot. Elle fit signe à deux autres gorilles, qui étaient là pour surveiller le bon déroulement des jeux. Elle continua tout droit, là un ascenseur interdit au public, nous pouvions facilement le voir, il était gardé par un cinquième gorille, tout aussi aimable que les autres. Il vit arrivé sa patronne, appuya sur le bouton pour faire descendre la machine. Elle salua une fois encore son homme de main, mais avant de rentrer, elle le questionna :

« Azu’ est là ?
- Elle est venue, puis reparti madame. Elle a déposé comme prévu le paquet dans votre bureau.
- Bien ! Quand elle arrivera, dis lui de monter de suite. Je dois lui parler.
- Bien Madame. Autre chose Madame ? »

Elle secoua la tête deux coups, une fois à droite, une autre à gauche pour lui faire comprendre, qu’elle n’avait plus besoin de lui. Elle monta dans l’ascenseur, qui lui fit grimper 7 étages. De là, un sixième homme gardé l’autre bout de l’ascenseur, elle le salua lui aussi, parcourra un couloir, et entra dans un bureau. Le bureau en lui-même, devait dater du XVIIème sicle, une réplique exacte du bureau que devait utiliser Louis XIV ou l’un des siens. La chaise quant à elle, était d’une tout autre époque, mais se marié tout à fait aux décors des rois de Versailles. Elle accrocha son manteau de fourrure, rangea ses gants de les poches, et ouvrit le paquet que venait de lui apporter son bras droit, tout en asseyant sur la chaise, aussi confortable que l’ambiance de cette pièce.

Sylar se présenta devant le grand Casino. Au dessus de la porte gigantesque, se trouvait une pencarte inscrit: "Mac Gregor's Casino".
Nom inconnus, notre héros ne fit pas le rapprochement avec la nouvelle troupe mafieuse en vogue dans cette partie de la ville.
Il alla donc vers la porte, là une espèce de gorille à tete humaine lui barra le passage avec un "on ne passe pas" des plus rageur. Sylar surexcité depuis son passage dans la rue des Péchers, attrappa le bras de l'homme et exerça une pression telle, qu'il dû poser genoux à terre pour ne pas se faire casser le bras. Sylar le regarda la tete baissée vers le sol et lui dit:

"Désolé mais je passe si j'en ai envie."

Il le projetta ensuite vers l'arriere comme si on lançait un sac de patates. Il poussa la grande porte d'un main, et entra.
Un magnifique tapis rouge menait au hall de jeu. Un comptoire et un vestiaire sur sa gauche, un escalier avec une chaine bloquant le passage sur la droite. Les deux femmes des vestiaires et du comptoire l'interpelèrent, lui disant qu'il ne pouvait pas aller par là. Il ne voulait pas s'attirer d'ennuis, il renonça et entra dans la salle des jeux.

Une salle immense, bruyante, enluminée, parfumée se présentait alors. Sylar suivit l'allée principale et arriva au fond du casino où deux autres "gorilles" se trouvaient pour le gèner. Mais c'est alors que deux autres les rejoinrent et se postèrent derriere lui.
Ils avaient surement reçu son signalement de l'autre à l'extérieur... Heureusement, il ne craignait pas grand chose d'eux. Mais il lui vint une idée. Il réfléchit à son discours et leur dit:

"Je suis là pour voir votre patron, ammenez le moi. Et dites lui que je n'aime pas attendre.

-Désolé mais monsieur Mer Kopf ne sort pas de son bureau et ne reçoit personne. Vous allez devoir nous quitter.

-J'ai bien peur que pour moi il fasse une exception."

Sylar attrappa le levier d'une des machines à sous, l'abaissa très fort et arracha celui-ci de sa carcace de ferrail. Il s'en servis pour fraccasser le reste de la machine provoquant la panique chez les joueurs alentours qui se sauvèrent loin de là. Sylar reprit:

"AMENEZ LE MOI!!!"

Ilane, assise, lisait les nouveaux reçut bancaires que venait de lui déposer son amie, Azu’. L’ordinateur allumé, elle vérifier les comptes du casino, qui avait été déjà vu et corrigé par ses trois comptables. Méfiance ? Certainement, elle se débrouillait toujours pour faire lire vérifier ses comptes à trois fois par trois personnes différentes, alors aucun d’eux ne pouvaient la doubler ou même imaginer de le faire.
C’est alors que la jeune fille reçut un appel. Le téléphone se mit à sonner avec un bruit sourd. Le regarde toujours attaché à l’écran, elle tira son bras droit pour attraper le bout de l’appareil, qu’elle rapprocha de son oreille.

« J’écoute ! »

C’était une des deux femmes qui étaient chargées des vestiaires dans le hall du casino. Sa voix peureuse tremblée entre chaque mot.

« Madame, un homme souhaite voir Mer Kopf…
- Dite lui qu’il est en visite à Eliopolis, et évité de me déranger pour ça
- Mais madame, il vient de casser deux machines à sous… et il a fait fuir les clients. »

A ces mots, Ilane prit une voix énervé, les sourcils froncés, elle reprit

« Mettez le dehors ! Je vous paye pour quoi à votre avis, pour jouer aux cartes ?
- Mais madame les hommes n’y arrivent pas à bout. Il est fou... »

De colère, Ilane raccrocha au nez de la femme, elle posa les papiers qu’elle tenait, poussa sa chaise du bureau, se leva et se dirigea dans le couloir, tout en fermant bien son bureau. Elle longea l’escalier et ordonna à l’homme devant l’ascenseur de l’accompagner en bas. Une fois les patronne et son gorille en bas, Ilane n’en croyait pas ses yeux, il n’y avait vraiment plus personne dans les salles, les machines à sous étaient déserte et les tables n’étaient composées que des cartes qui volaient à cause du courant d’air qui passait par les portes ouvertes. Un peu plus loin, elle vit les plusieurs hommes à terre, et deux autres qui essayaient tant bien que mal à contenir le fou. Ilane, accompagnée, s’approchaet vit là, un homme, oui enfin, ce qui pouvait être un homme, vu sa force, elle déduit qu’il devait avoir des organes ou membres modifiés, ou tout simplement un androïde qui avait été atteint d’un virus… peu importe, sa grande taille et ses yeux injectés de sang ne faisaient pas peur à la jeune Mac Gregor. Furieuse, elle s’exprima :

« Eh dîtes donc ! C’est quoi votre problème ? Mer Kopf est à Eliopolis…Allez donc le chercher là bas, si le cœur vous en dit. Mais ne venait pas semer le trouble chez moi. »

Elle était là, les bras croisés, l’expression de son visage ne laissait entrevoir aucune sympathie pour cet homme, mais une arrogance, qui pouvait toute fois, l’intimider, pensait elle.

Sylar lâcha la barre de métal qu’il tenait en main avec laquelle il avait fracassé la machine à sous. Il se retourna pour observer qui s’adressait à lui. Ce n’était pas Mer Kopf et donc une personne sans intérêt pour lui.
Il regarda tout de même la charmante jeune femme qui se présenta devant lui.
Elle était entourée par ses gardes du corps, qui ne poseraient pas trop de soucis pourtant. Elle était de taille moyenne, fine, les cheveux au carré, châtains, les yeux bleus, et elle faisait une moue aigrie si bien que des petites faussettes se formèrent au coin de sa bouche.
Sylar lui répondit :

« A défaut de pouvoir parler avec le directeur, peut être pourrions nous nous entretenir ? Je sais me montrer civiliser quand on l’est avec moi. »

Il s’accouda contre la machine défoncée de laquelle sortaient des étincelles et un léger son de la musique que faisait l’engin. Pour arrêter cela, il tapa de son coude et le bruit s’arrêta. Sylar se remit droit, il s’avança vers la fille il l’a regarda dans les yeux, il l’a dominait de sa taille, mais elle ne paraissait pas impressionnée.
Il sourit alors et dit :

« Vous avez l’air courageuse. Cela ne devrait pas vous effrayer de vous entretenir avec moi en seul à seul ? A moins que je ne me sois trompé… »

Il avait son petit plan d’action en tête et pour se faire il fallait qu’un minimum de personne soit présente lors de leur « négociation ».

« Mais quelle place occupée vous dans ce casino au fait ? Si ca se trouve vous ne m’intéressez pas du tout… cela me gênerait fort. »

Il jeta un œil autour de lui pour voir que la sécurité dans un périmètre restreint avait doublée. La jeune fille qui se tenait devant lui devait être une associée ou quelque chose du genre pour que les gardes la surveillent de si près. Il attendit que son interlocutrice réplique.