Vers le casino

Sylar recherchant un moyen de se faire de l'argent pour gonfler les caisses de l'organisation, il savait que le casino serait un bon moyen pour se faire un bon paquet.
Pour se faire, il devait déja s'y rendre et surtout passer par la rue des Pèchers... Rue très mal famée à cause de la racaille qui y traine.
On raconte beaucoup d'histoire sur des gens disparus dans cette rue. Mais ce n'était pas des histoires. Des gens se faisaient très souvent enlever et tuer dans cette rue, sans parler des viols et trafics en tous genres.

Mais c'était le plus court moyen pour aller vers le casino, et Sylar ne craignait pas vraiment de se faire attaquer dans cette rue.

Il s'arreta devant l'allée sinueuse et sombre. La moitié des lampadaires étaient éclatés et la lumière se faisait chose rare le long de cette rue. Surement pour cacher plus aisement les corps ou autres mandiants enchevètrés dans les impasses.
Il faisait un vent pas croyable dans cette rue, le courant d'air faisait voler les cheuveux de Sylar. Pour se mettre un peu à l'abris, il se plaça proche du mur de droite et commença son avancée dans la rue.

Des petits groupes de 2 - 3 personnes trainaient sur les trottoires, mais ils ne créèrent pas d'embrouilles aux passants. Tranquillement, sans stresser, Sylar passant près d'une impasse, une odeure infame se dégageait de là!

*BOUAH!!! Qu'elle horreur!!!* pensa-t-il.

Il jeta un oeil sans s'arreter, un amoncellement de corps se trouvait là, inertes, en putréfaction. L'odeur noséabonde était si intense que Sylar ne put tenir normalement, il porta sa main droite à sa bouche pour tenter de filtrer un peu l'odeur. Il ne fallait pas courir pour ne pas attirer l'attention sur soi. Mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait.
Il tira un peu sur sa manche pour se calfeutrer le nez dedans et respirer le moins possible. Mais enfin, après quelques mètres, il ne sentait plus rien. Enfin si, toujours cette odeur d'urine et de pollution, mais ca ne changeait pas de d'habitude. Il retira sa main de devant sa bouche, mais en avalant sa salive, il sentait le gout de pourri dans sa gorge. Il fallait renvoyer et se convulsa. C'est à ce moment qu'une main se posa sur son épaule. Par réflexe, Sylar se retourna une main sur la bouche, fit volte-face de façon à faire lacher la main de son épaule.
Se travait devant lui, un vieil homme, les habits sales et déchirés. Il tenta d'articuler quelques mots:

"I bou blait... aidé... oi..." dit-il le bras toujours tendu vers Sylar.

La vision de ce vieil homme fit ressentir un sentiment de pitié à notre protagoniste. Mais pourtant pas habitué aux gestes généreux, il lui dit la main toujours placée sur la bouche:

"Désolé, je ne peux rien pour vous."

Le ton froid de sa réponse était étouffé par la main. Il reprit sa route vers le bout de la rue qui n'était plus qu'à quelques mètres. Il fouilla alors dans sa poche, y trouva quelques pièces et les jeta en arrière à l'attention du vieil homme. Il l'entendit se ruer dessus. Mais d'autres pas se firent entendre, et là un cri d'agonie. Le vieil homme s'était surement fait tuer par d'autres mendiants à l'affut.
Mais il lui avait donné ce qu'il voulait, s'il n'était pas assez fort pour survivre ce n'était pas de sa faute. Il se souvint de ses dures années de survit dans les ghettos. Il avait souvent été dans des situations semblables, obligé de tuer pour ramasser le gain de son prochain: la loi du plus fort.

Il arriva enfin de l'autre coté de la rue des Pèchers. Il ne se retourna meme pas et poursuivit son chemin vers le casino.